Blog Syndicat Force Ouvrière . Site de Le Meux
10 Janvier 2025
Comme à son habitude, la direction va essayer de minimiser les bons résultats économiques de l’entreprise au moment des NAO.
Cette année encore nous allons avoir droit à la même sérénade, nous expliquer à quel point nous sommes privilégiés que nous avons un bon intéressement et belle participation.
Quelques explications :
Concernant l’intéressement : c’est une négociation avec la direction et les élus, pour lequel FO a été chalengeant pour bâtir cet accord, avec des critères pour viser la performance et de rendre auto financer cette prime par les résultats du site. (Objectif atteint et c’est une bonne nouvelle)
Concernant la participation : c’est le fruit de la performance de toutes et tous, et du choix stratégique du groupe. Belle participation reflète de bons résultats.
Bon maintenant que nous avons dit cela, parlons des NAO ! qui concerne les salariés du site de Le Meux avant tout.
Pourtant la réalité du terrain est tout autre : l’ensemble des salarié.es, continuent de ressentir sur leur budget l’inflation sur les produits de première nécessité, et les différentes mesures du pouvoir d’achat des deux dernières années sont loin de couvrir la perte de pouvoir d’achat.
D’autre part, si UNILEVER continue de faire des bénéfices, c’est grâce aussi à la productivité des salariés, il est donc logique de partager.
« La hausse des prix pour contrer la baisse des ventes d’Unilever :
Cette performance solide est principalement due aux augmentations de prix mises en place par la société au cours des deux derniers trimestres pour compenser les vents contraires de l'inflation. En moyenne, les prix des produits ont été augmentés de 9,4% sur une base annuelle. Source: L'Echo »
Un des arguments revendiqué par Unilever pour freiner les augmentations de salaires est celui du prétendu ralentissement de l’inflation en 2025.
Il est alors nécessaire de rappeler ici deux éléments. D’abord, il est préférable d’utiliser l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) produit par l’Insee, plutôt que l’indice des prix à la consommation (IPC) produit par l’Insee et privilégié par le gouvernement et le patronat.
L’IPCH est plus proche de la réalité des dépenses des ménages puisqu’il ne prend en compte que les seules dépenses qui restent à leur charge.
REVENDICATIONS FO NA0 2025